La solidarité comme totem de la gestion de crise dans les territoires

La période de confinement a déstabilisé le fonctionnement de nombreuses institutions et organisations, du soutien aux personnes âgées jusqu'à l’aide alimentaire, et mis en évidence leur nécessité pour accompagner les plus fragiles au quotidien. Nombre de collectivités ont ainsi œuvré pour pallier leur absence en période de confinement, afin de se faire le relais de ces solidarités auprès des habitants.

C’est notamment le cas de la ville de Melun qui a distribué des chèques alimentaires utilisables dans les commerces de la ville aux familles privées de cantine du fait de la fermeture des écoles. Dans le 15ème arrondissdement de Paris, des paniers repas ont été distribués pour les familles précaires ayant des enfants scolarisés et bénéficiant usuellement du tarif cantine social le plus bas.

La ville de Sète a mis en place un fonds d'aide sociale à destination des personnes en difficulté du fait de la crise et financé des colis d’urgence soutenir les actions d’aide alimentaire en place.

Le Département de l’Allier a organisé l’achat et la livraison d’ordinateurs pour des publics non équipés, ces outils étant devenus indispensables pour l’éducation et le maintien du lien social en période de confinement. Services de protection de l’enfance, Ehpad ou encore familles ont ainsi été dotés. Le département de l’Ille-et-Vilaine a lui acheté 600 ordinateurs, prêté aux collégiens non équipés.

Parce que maintenir le lien social avec nos aînés est l’un des défis de la crise, la ville de Roche-la-Molière a accordé une importance particulière aux résidents des Ehpad, en créant l’un des premiers parloirs sécurisés de France, mais aussi en organisant une distribution de muguet à leur intention le 1er mai. A Thiron-Gardais, les plus de 65 ans sont régulièrement appelés par les agents sociaux de la ville.

Afin d’éviter aux personnes vulnérables de se déplacer, la ville d’Arras a de son côté créé une conciergerie proposant l'achat et la livraison à domicile de produits par les agents municipaux.

Souvent au-delà de leurs compétences classiques, les territoires ont donc été en première ligne pour accompagner les plus fragiles dans cette crise, et défendre les valeurs de solidarité dont de nombreux Français se sont fait l’écho ces dernières semaines.

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Communiqué de presse - vote à l'unanimité en faveur du déconfinement

Les députés agir_la droite constructive voteront à l’unanimité en faveur du plan de déconfinement présenté cet après-midi par le Premier ministre à l’Assemblée nationale.

Si nous savons que nous ferons collectivement face à des ajustements dans la mise en exécution de ce plan, la situation actuelle de notre pays exige de la représentation nationale une attitude responsable. Voter contre ce plan de déconfinement, sous quelque prétexte que ce soit, c’est voter contre le déconfinement.

Comme nous n’aurons vraisemblablement pas de vaccin avant plusieurs mois et que l’activité de notre économie doit reprendre pour sauvegarder les emplois, l’impératif est aujourd’hui d’assurer la sécurité des Français à travers les masques, les tests et les gestes barrières.
Le Gouvernement a présenté les axes pour permettre à notre Nation de sortir du confinement : protéger – tester – isoler. C’est un objectif impérieux pour les Français. Nous savons que nous pouvons compter sur les forces démocratiques, les élus locaux, et sur les forces économiques, les entreprises, en co-construction avec les services de l’Etat, pour mettre en œuvre ce plan de la meilleure des manières.

Nous faisons face à une crise sans précédent, essayons ensemble de rester dignes et de ne pas tomber dans les postures politiciennes que nos compatriotes ne pourraient entendre.

 

Olivier BECHT

Pierre-Yves BOURNAZEL

Paul CHRISTOPHE

Agnès FIRMIN - LE BODO

Antoine HERTH

Laure de LA RAUDIERE

Vincent LEDOUX

Patricia LEMOINE

Lise MAGNIER

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Communiqué suite aux annonces du Président de la République

Les mesures annoncées par le Président de la République étaient nécessaires et attendues.

Sur le plan sanitaire, la restriction forte de circulation et l’interdiction de tout regroupement doit permettre de limiter fortement la diffusion du coronavirus. Nous espérons que cette phase annoncée de deux semaines suffira à infléchir la courbe des contaminations.

Sur le plan économique, les mesures annoncées sont très fortes et jamais vues dans notre pays. Elles limiteront l’impact de cette période sur la vie des entreprises et garantiront notamment le maintien de l’emploi.

Sur le plan institutionnel enfin, le report du second tour des élections municipales permettra d’assurer sa tenue dans des conditions certes exceptionnelles, mais satisfaisantes. Les collectivités territoriales et le Parlement sont respectés dans leurs compétences respectives.

Agnès FIRMIN - LE BODO (députée de Seine-Maritime)
Olivier BECHT (député du Haut-Rhin)
Porte-paroles d'agir_ la droite constructive.

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Communiqué : Réaction aux annonces du Président de la République sur lecovid-19

Le Président de la République, en s’adressant à la Nation, a fait le choix de la clarté, du courage, de la transparence et de la précision au sujet de l’épreuve que nous traversons collectivement.

Les mesures de protection des Français sont déjà prises et continueront d’être adaptées à l’évolution de la situation. Pour cela nous pouvons compter sur la solidarité nationale de l’ensemble des citoyens, à commencer par ceux qui sont en première ligne : le personnel soignant qui redouble d’effort et d’implication et auquel nous tenons à adresser notre entière confiance et nos remerciements les plus appuyés.

Comme le Président l’a dit, si nous devons adapter nos comportements, la vie doit aussi se poursuivre. C’est pourquoi nous nous félicitons de la décision prise de maintenir les élections municipales du 15 et 22 mars. Nous remercions également l’ensemble des services de l’Etat et des municipalités qui, nous le savons, mettront en œuvre toutes les mesures pour que ce vote se déroule dans les meilleures conditions de sécurité sanitaire possibles.

Nous appelons l’ensemble de nos concitoyens à la prudence et la sérénité nécessaires pour qu’ensemble, en tant que Nation une et indivisible, nous sortions renforcés de cette épreuve.

Agnès FIRMIN - LE BODO (députée de Seine-Maritime)
Olivier BECHT (député du Haut-Rhin)
Porte-paroles d'agir_ la droite constructive.

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Coronavirus : intervention de Claude Malhuret devant le Sénat

Combien de temps l’épidémie va-t-elle durer ? Combien fera-t-elle de victimes ? La réponse technique et précise à ces questions est la suivante : Dieu seul le sait. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour nos dirigeants en ces temps où la défiance est devenue une religion nationale, aggravée par les réseaux antisociaux, amplifiée par le complotisme. La science avance trop lentement pour nourrir les télévisions de l’immédiat qui lui imposent une épreuve redoutable. Il faut informer sur la propagation au jour le jour, expliquer les mesures mises en place alors que la situation change sans cesse, annoncer les aggravations progressives sans déclencher de panique. C’est la lutte de la raison contre l’émotion. Et dans le monde d’aujourd’hui, la seconde part malheureusement favorite. Pour renverser la donne nous pouvons compter sur un système de santé préparé, coordonné et supervisé avec fermeté et souplesse, et sur des professionnels de santé qui sont les rares à bénéficier encore de la confiance de nos concitoyens. Nous pouvons compter aussi à ce jour sur l’attitude responsable des principaux partis politiques, choisissant la solidarité et la confiance dans les équipes soignantes plutôt que de chercher ce que le gouvernement aurait pu faire de travers. Bien sûr l’exception qu’on attendait s’est produite : je parle de ceux qui ont sauté sur l’occasion pour ressortir des cartons leur obsession de la fermeture des frontières. Trente ans après le ridicule de ceux qui avaient annoncé que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté sur le Rhin on aurait pu espérer échapper à ce genre de suggestions. Rappelons-donc aux partisans de la ligne Maginot virologique que les microorganismes circulent sans visa. Au XIVème siècle, à un moment où la lenteur des transports freinait mille fois plus les déplacements que la plus stricte fermeture des frontières possible aujourd’hui, la peste venue d’Asie a tué le tiers de la population européenne. De mars à septembre 1832 cent mille français sont morts du choléra, venu d’Asie lui aussi après avoir franchi toutes les barrières.

Les chiffres d’aujourd’hui, ni de demain, n’ont rien à voir bien entendu avec ceux-là. Des mesures précises, adaptées, conformes à l’avis des spécialistes, doivent être prises, même lorsque certaines sont pénibles. La responsabilité du gouvernement est que la précaution l’emporte sur la psychose, le contrôle maîtrisé sur le blocage du pays et la réponse sanitaire sur les emportements idéologiques.

Ma deuxième réflexion : la crise économique mondiale qui se profile risque d’être aussi grave que la crise sanitaire. Depuis la chute des bourses et la baisse en catastrophe du taux directeur de la FED, tout le monde l’a compris et je n’insiste pas. Mais je veux rappeler une vérité inquiétante : pour des produits d’importance vitale, tels que les médicaments, nous sommes devenus dépendants d’un seul pays, la Chine. Quand ses usines ferment parce que la population est consignée, la production s’arrête. L’an dernier notre groupe, à l’initiative de Jean-Pierre Decool, a lancé un cri d’alarme en créant la mission d’information sur la pénurie de médicaments. Elle a établi qu’il était suicidaire de ne dépendre que d’un seul fournisseur. Même si Ricardo doit se retourner dans sa tombe, l’époque où l’on achetait tout là où les coûts sont les moins chers, est révolue en ce qui concerne les productions stratégiques. C’est peut-être l’aspect positif de cette crise que de révéler clairement qu’il est temps d’agir. Les changements seront difficiles, il faut les préparer.

Ma troisième réflexion est qu’à l’heure où certains sont séduits par les régimes autoritaires, le jeune médecin de Wuhan devenu un héros, nous a rappelé avant sa mort qu’après le virus, le principal responsable de la pandémie est la dictature chinoise. Le mois et demi perdu par la peur du régime d’apparaître pris au dépourvu et par la terreur des autorités locales d’être châtiées pour un évènement auquel elles ne pouvaient rien a fait perdre la première bataille, celle qui aurait pu tout stopper. C’est une tragique ironie de voir ce pays où chaque habitant est épié en permanence par des caméras, passer pendant cinq semaines à côté d’une épidémie évidente. Les dirigeants chinois en ont-ils tiré la leçon pour aller vers plus de démocratie ? Evidemment non. C’est le contraire : encore plus de censure et plus de répression. Je ne serais pas surpris d’apprendre que la prochaine mesure, et je ne suis même pas sûr de plaisanter, soit d’adjoindre aux caméras optiques de chaque rue des caméras thermiques pour punir les criminels qui oseront désormais sortir de chez eux sans avoir pris leur température.

Je terminerai en disant que si je parle au nom de mon groupe ce soir, c’est parce que je suis médecin épidémiologiste. J’ai commencé ma carrière en Inde dans la campagne d’éradication mondiale de la variole, cent fois plus mortelle que le coronavirus. Aujourd’hui, les moins de vingt-cinq ans n’ont plus sur le bras la cicatrice gaufrée qu’ont tous ceux de nos générations, parce qu’on ne vaccine plus contre la variole, le virus a disparu de la surface de la terre.

C’est un nouveau combat que le monde mène aujourd’hui. Le Sénat est à vos côtés, Monsieur le Ministre, aux côtés de tous nos professionnels de santé et aux côtés de tous nos concitoyens dans l’épreuve que nous traversons et que, bien entendu, nous surmonterons.

Perm-le-Havre

Demande de création d'une mission d'information

Les députés agir_ demandent au Président de l'Assemblée nationale la création d'une mission d'information parlementaire, devant la multiplication des violences à l'égard des candidats et des dégradations sur leurs permanences, qu'elles soient de campagne ou parlementaires.

Le Figaro s'est fait l'écho de cette demande : https://www.lefigaro.fr/politique/violences-faites-aux-elus-et-candidats-agir-reclame-une-mission-d-information-parlementaire-20200303

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Communiqué : Réaction annonce 49-3

Le Premier ministre s'est déplacé cet après-midi devant l'Assemblée Nationale pour y annoncer le recours au 49-3.

Après des jours (et des nuits) de débats dans l'hémicycle et en Commission, systématiquement empêchés par l'opposition GDR et LFI, nous, députés agir_, considérons ce choix du Gouvernement comme le seul recours restant.

Comme nous l'avons écrit il y a déjà deux semaines dans notre appel, les vrais responsables du recours à cette option sont ceux qui ont perverti la démocratie et le travail parlementaire en déposant 40.000 amendements vides de sens, ne nous permettant pas de travailler utilement sur le texte du projet de loi du Gouvernement. Comme l’a dit Edouard Philippe, il s’agit de « mettre fin à cet épisode de non-débat, dans un Parlement privé de sa fonction éminente de faire la loi. »

Nous serons, comme nous nous y sommes engagés, en soutien au Gouvernement, car cette réforme est juste et nécessaire, et que le Gouvernement soumettra à notre vote non pas le texte initial mais un texte qui reprend déjà les amendements que nous avons réussi, malgré tout, à voter ces derniers jours.

Les membres du Comité National d‘Action

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Contre la haine en ligne : intervention de Claude Malhuret devant le Sénat

"La liberté d’expression ce n’est pas de diffuser de la haine, de la violence des appels au meurtre ou au viol, ce n’est pas d’empêcher les autres de s’exprimer par du harcèlement, des attaques massives ou des menaces. En confondant ces délits avec la liberté d’expression, ce ne sont pas les victimes que l’on défend, ce sont les agresseurs ! Le texte initial propose d’appliquer les mêmes règles à la presse et à l’Internet, définies par la loi de 1881 qui précise que la presse n' a pas le droit de livrer de contenus haineux ou de diffamer ou d’injurier."

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