Le blocage de la fusion Siemens-Alstom est une balle que la Commission européenne tire dans le pied de l'Europe, alors que la Chine et les Etats-Unis ne dissimulent plus leurs appétits agressifs en matière technologique.
Si nous voulons redonner confiance dans le projet européen, nous devons au contraire permettre la naissance de géants européens qui pourront faire jeu égal avec les superpuissances existantes, sous peine de devenir définitivement des vassaux.
L'application que fait la Commission de la "politique européenne de la concurrence" est réductrice et obsolète, se limitant à une analyse du marché européen quand il faudrait évidemment regarder le marché mondial et les stratégies développées par les autres acteurs. C'est une faute politique et une faute morale, qui ne peut que faire vaciller la confiance des citoyens en l'Europe, dans un moment déjà difficile.
Nous soutiendrons les deux entreprises dans le recours qu'elle doivent impérativement former contre cette décision inique.
Agnès Firmin-Le Bodo,
Olivier Becht,
Porte-paroles d'agir_ la droite constructive