Colette Mélot (Déléguée nationale d'Agir et Sénatrice « Les Indépendants » de Seine-et-Marne) salue les orientations prises par le rapport de Pierre Mathiot, ancien directeur de Science Po Lille, remis au Ministre de l'Education Nationale Jean-Michel Blanquer, en ce qu'elles posent les bases d'une réforme indispensable du baccalauréat et plus largement celles de la construction du lycée du XXIe siècle.
Cette réforme longtemps attendue permettra, en effet, aux élèves de sortir des vieux schémas scientifiques, littéraires et économiques, au bénéfice de profils variés mieux adaptés à l'orientation vers l'enseignement supérieur.
Colette Mélot salue donc la proposition courageuse de supprimer les filières classiques du baccalauréat général (L, ES et S) au profit de deux matières « majeures » et « mineures » complétant un tronc commun.
De même, la préconisation consistant à mettre en place un « grand oral » comptant pour 15% de la note finale du baccalauréat semble pertinente au regard de la préparation des étudiants à l'épreuve de l'entretien d'embauche et à l'aisance nécessaire pour s'exprimer en public.
Aussi, face à la nécessité d'améliorer le niveau d'anglais de nos élèves et de l'adapter aux besoins du monde professionnel, la proposition du rapport visant à créer une certification en langue étrangère, en plus de l'examen final de langue, apparait comme particulièrement judicieuse.
Enfin, Colette Mélot se félicite de la volonté affichée par le rapport d'intégrer à la note finale du baccalauréat une part de contrôle continu. Cette mesure de bon sens, déjà appliquée avec succès dans d'autres pays, permettra d'évaluer les élèves tout au long de l'année, d'être sur des rythmes de travail plus cohérents et de mieux accompagner la progression des lycéens et donc leur réussite.
La réforme du baccalauréat qui doit intégrer la préparation à l'orientation vers l'enseignement supérieur ou à l'entrée dans la vie professionnelle, doit être le premier acte d'une réforme plus profonde intégrant l'adéquation de l'orientation à l'évolution de l'offre d'emplois dans les entreprises et par conséquent aux nouveaux métiers.
Les membres d'Agir resteront donc attentifs à la question du suivi et de l'accompagnement des élèves dans le choix de leur parcours professionnel.