Franck Riester, délégué national d’Agir, a interrogé cet après-midi le Premier ministre Edouard Philippe suite à son annonce de l’abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Après quarante ans de tergiversations et de revirements, il était urgent qu’une décision soit prise.
Le gouvernement, qui a commencé à déployer des forces de l’ordre à proximité de Notre-Dame-des-Landes, doit maintenant évacuer le site occupé illégalement par des activistes et ainsi mettre fin à cette zone de non droit. Il en va du respect de l’autorité de l’Etat.
Cette conclusion, qui va à l’encontre des décisions prises par les élus locaux et du choix des citoyens exprimé par référendum, a néanmoins déclenché beaucoup d’incompréhension. A présent que le dossier a été tranché, le Premier ministre, qui a déjà rencontré les élus concernés par le projet la semaine dernière, doit travailler avec les acteurs locaux pour trouver des solutions de mobilité alternative au projet d’aéroport de Notre-Dames-des-Landes, qui permettait de renforcer l’attractivité du grand Ouest. Qu’il s’agisse du réaménagement de Nantes-Atlantique ou de toute autre solution, il est urgent d’œuvrer à désenclaver ce territoire.