Agir se félicite que le déficit de la France passe largement au-dessous des 3% mais demande que soit engagée une baisse résolue de la dépense publique.
Selon l’INSEE le déficit recule pour partie grâce à la croissance, c’est vertueux. Mais ce recul est également dû aux hausses d’impôts passées dont les pleins effets arrivent maintenant : le PIB augmente de 2% mais les impôts sur le revenu et sur le patrimoine augmentent de 5,2%. De ce fait, les recettes publiques explosent en 2017 : + 47,8 Milliards d'euros reposant essentiellement sur les classes moyennes supérieures et les retraités.
La dépense publique est également en hausse de 31 milliards, avec seulement 2 milliards de hausse sur l’investissement.
La priorité doit donc être donnée à la baisse de la dépense publique en fonctionnement. Cela passe par une désintermédiation massive et un redéploiement des économies pour moitié sur la baisse de la dépense publique et pour l’autre sur une remise à niveau des services offerts aux citoyens (Santé, Sécurité, Mobilité).
Frédéric Lefebvre
Délégué national à la communication et action collaborative